confiance en soi : et si on commençait par arrêter de se mettre autant la pression ?

La confiance en soi, on le sait, ce n’est pas toujours inné. Mais la bonne nouvelle, c’est que ça s’apprend, ça se développe et surtout, ça se cultive.

Pendant longtemps, je ne me considérais pas comme une personne particulièrement confiante et me comparais constamment aux autres. J’étais dans une sorte de lutte constante avec moi-même.

Et ce qui est intéressant, c’est que ce n’est pas en accumulant des réussites que j’ai appris à être plus confiante.
Ce qui a vraiment fait la différence, c’est lorsque j’ai commencé à m’accepter et à m’aimer telle que je suis.
Un processus qui a pris du temps mais qui a été tellement libérateur ! Je ne vais pas le cacher, c’est une thématique que je continue de travailler par étapes, par paliers. Mais les changements sont bien là, et je suis heureuse du chemin parcouru !

J’ai réalisé que la confiance en soi n'est pas tant une question de faire (pour satisfaire) que de s'autoriser à être.

Ok, c’est une excellente chose de le savoir. Mais pourquoi est-ce parfois si difficile ?

Bien sûr, le manque de confiance en soi peut être multifactoriel et je ne prétendrai pas aborder toutes les raisons pour lesquelles on pourrait manquer de confiance dans cet article.

Un des multiples facteurs qui fait beaucoup écho chez moi est celui de la pression que l’on s’inflige à soi-même.
On veut faire plus, mieux, pour prouver quelque chose, être reconnu(e), validé(e)… Et si, comme moi, tu as une tendance au perfectionnisme (hello la team ! 🙋‍♀️), tu sais à quel point ce schéma peut être épuisant, source d’anxiété et vraiment nous desservir.

Pourtant, on prétend souvent que la pression vient avant tout de l’extérieur : le travail, la famille, la société, les obligations… Or, c’est souvent nous-même qui nous l’imposons, sans même nous en rendre compte. Vive les mécanismes inconscients !

👉 Tu te reconnais dans ces pensées ?

"Il faut à tout prix que…"
"Je n’ai pas le choix…"
"C’est comme ça…"
”Si je ne le fais pas…”

Quand on atteint l’objectif que l’on s’était fixé, tout va plutôt bien, on ressent cette petite satisfaction passagère (oui, parce que lorsqu’on est vraiment dans le perfectionnisme, on n’est jamais totalement satisfait car on peut toujours faire mieux).

Mais quand on échoue – ou pire, quand on ressent que l’on risque d’échouer et qu’on se perçoit en situation d’échec – la spirale infernale commence : le doute s’installe, le niveau d’anxiété monte fortement, on stresse, on rumine, on se remet en question, voire on remet tout ce que l’on a fait en question, on peut perdre totalement ses moyens… Bref, c’est un peu la cata.

👉 Mais alors, pourquoi ce besoin quasi constant de prouver quelque chose ?

Voici quelques questions pour t’aider à faire ta propre auto-réflexion et explorer ce qui se joue en toi :

• Quel enjeu ai-je mis derrière cette situation ?
• Qu’est-ce que je cherche à prouver ?
• Pourquoi est-ce si important pour moi d’atteindre ce but à tout prix ?
• Qu’est-ce qui fait que j’ai tant besoin d’en faire toujours plus, toujours mieux, quitte à en oublier mes propres besoins et limites ?
• Ai-je peur d’être jugé(e), de ne pas être "assez" ?
• Mais d’ailleurs, est-ce l’autre qui me juge ou moi qui me juge moi-même ?
• Sur quelles croyances mes peurs sont-elles fondées ?
• Est-il possible que je cherche à être aimé(e) en faisant toujours plus ?

Si ces questions résonnent en toi, c’est peut-être parce que, sans t’en rendre compte, tu as tendance à évaluer ta valeur à travers ce que tu fais plutôt qu’à travers qui tu es. Autrement dit, tu pourrais chercher à être apprécié(e), reconnu(e) ou validé(e) en fonction de tes accomplissements, plutôt qu’en reconnaissant toi-même ta valeur intrinsèque.

Et si c’est le cas, ce n’est pas un problème, ce n’est ni bien ni mal, mais c’est important d’en prendre conscience afin de pouvoir ajuster tes croyances et comportements en conséquence.

Et si on portait un regard plus doux et bienveillant sur soi-même ?

Se sentir légitime, confiant(e), aligné(e), à sa place, ce n’est pas une question de performance. C’est avant tout un état de paix et sérénité qui repose sur quelque chose d’essentiel : la relation à soi, le regard que l’on porte sur soi et comment l’on se traite soi-même.

Trop souvent, on s’impose une pression immense, comme si chaque action devait prouver quelque chose.
On s’exige beaucoup, on se critique, on se juge… parfois plus durement que quiconque ne le ferait.

👉 Mais la confiance en soi ne peut pas se développer durablement dans la tension et l’auto-exigence permanente. Elle se développe depuis un espace intérieur de paix, sérénité et sécurité. Elle se cultive dans un environnement où l’on peut apprendre, évoluer, sans s’épuiser à vouloir tout contrôler.

💡 Et si, au lieu de chercher à tout faire parfaitement, tu commençais par alléger un peu ton propre regard sur toi-même ?

La prochaine fois que tu ressens ce besoin d’en faire toujours plus (qui se manifeste souvent par une forte tension intérieure), prends un moment et pose-toi ces questions :

• Quel est le véritable enjeu pour moi ?
• Mes attentes sont-elles réellement les miennes ou viennent-elles d’une autre personne ?
• Suis-je en train de chercher la validation de quelqu’un ? Si oui, dans quel but ?
• Et si je faisais un peu moins… est-ce que ce serait vraiment problématique ?
• Qu’est-ce qui changerait si je m’accordais plus de flexibilité et de douceur ici et maintenant ?

Au final, ce n’est pas ce que tu fais qui détermine ta valeur. C’est qui tu es. Et la personne que tu es mérite déjà toute l’attention, toute la bienveillance et tout l’amour que tu donnes aux autres… et bien plus encore.

Et toi ?

As-tu remarqué cette tendance à en faire toujours plus pour être validé(e) ? Comment pourrais-tu te donner un peu plus de liberté et de flexibilité ?

Si ce sujet résonne en toi, partager ton ressenti ou tes impressions en commentaire.
Et si tu connais quelqu’un qui se met beaucoup (trop) de pression ou qui doute souvent de lui/elle, envoie-lui cet article. Parfois, un simple partage peut avoir un grand impact.

Et surtout, rappelle-toi que tu n’as rien à prouver. Tu es déjà assez. 💛

À bientôt pour un prochain article !